La valeur du silence et la question du volume de la musique

La valeur du silence et la question du volume de la musique

Lorsque la musique interagit avec d’autres trames (poésie, théatre, cinéma), elle doit trouver son espace et son volume de façon naturelle. Dans l’extrait qui suit, nous avons eu la chance de jouer
sans système de son, dans une salle avec une bonne acoustique et un silence total. La captation par Jocelyne Langlois avec une caméra digitale démontre bien le niveau de silence puisqu’on entend clairement les crissements des runnings d’Éric Roger. Dans l’extrait qui suit, je peux partager avec vous comment mes oreilles entendent l’équilibre entre la musique et la lecture. Notez l’utilisation des silences par Éric et moi-même et jugez par vous-même qu’il y a autant de présence dans l’absence de notes qu’en leur présence…

 

Voici une autre démonstration de ce principe réalisée à la Messe Poétique de Juin 2016. J’ai choisi un style atonal pour accompagner Claudius le Rimailleux dans son évocation des nuances de la conscience. Chaque mot peut révéler une nouvelle perspective, chaque silence nous fait pencher au dessus du vide.

 

Merci à Yvon Jean pour la captation.